Avant de s’incarner, l’âme choisit les circonstances de sa vie, les obstacles à surmonter et les leçons à apprendre. C’est donc elle, dans la majorité des cas, qui définit les grandes lignes de sa future existence.
Certains naissent avec un handicap, d’autres voient le jour dans des pays où règne l’oppression. D’autres encore sont reçus dans des familles riches et bienveillantes, alors que certains ne connaissent que la misère.
Bref, les êtres humains ne naissent pas tous égaux.
Et cette inégalité continue tout au long de l’existence : d’aucuns passent de longues années à souffrir d’une maladie ou d’un accident, d’autres réussissent tout ce qu’ils entreprennent.
Rien n'est dû au hasard
Rien, cependant, n’est dû au hasard. C’est du moins ce qu’il ressort de mes séances de régression dans les vies antérieures.
Avant de s’incarner, l’âme définit les circonstances de sa vie: son corps, sa famille, les épreuves à affronter, les obstacles à surmonter, les leçons à apprendre, les personnes à croiser, ses futures aptitudes, la profession à épouser, etc.
Elle planifie au maximum son voyage sur la planète bleue, en fonction du chemin évolutif qu’elle souhaite parcourir, d’une part, et de son karma, d’autre part. Tous ces chemins sont des chemins potentiels, des possibilités.
“Avant de s’incarner, l’âme se comporte comme n’importe quel voyageur ici-bas: elle choisit méticuleusement sa destination et planifie les grandes étapes de son périple.”
Les contrats entre âmes
En fait, il faudrait plutôt parler d’un groupe d’âmes et d’un conseil de sages. Ce groupe, souvent le même à travers les âges, fixe ensemble les grandes lignes de la vie de chacun, sous l’orientation de ces sages. La médium Caroline Myss évoque des contrats sacrés entre les âmes.
Le destin de chacun est-il donc déjà tracé et immuable? Tant s’en faut. L’individu garde son libre arbitre. À tout moment, il peut choisir de modifier ou de rompre son contrat.
Choisir une vie, c'est comme planifier un voyage
Voici un exemple – simplifié à l’extrême – pour illustrer la notion de choix de vie de l’âme. Imaginez que vous êtes en train de planifier un voyage de 3 semaines en famille en Italie.
Vous savez que vous allez atterrir à Rome et commencer par visiter le Colysée et le Vatican. Puis, l’idée est de louer une voiture jusqu’en Toscane, région dans laquelle vous allez rejoindre un couple d’amis le sixième jour de votre périple, afin de passer une semaine tous ensemble. Ensuite, vous envisagez de rejoindre Venise en train, descendre sur la Sicile et revenir au pays.
Vous gardez (presque) toujours votre libre arbitre
Vous avez programmé les grandes lignes de votre escapade. Vous avez même pris le soin de réserver le vol, un hôtel à Rome ainsi qu’une voiture pour votre premier trajet.
Vous pouvez certes modifier vos réservations, mais vous devrez faire face à des conséquences financières.
Par contre, annuler la rencontre avec vos amis sera plus difficile, dans la mesure où celle-ci implique d’autres personnes.
En revanche, vous êtes tout à fait libre de visiter des lieux différents à Rome, de vous rendre dans d’autres villes, en plus de celles au programme, voire d’abandonner le projet initial de parcourir la Sicile.
Mais vous plaindre parce que les moyens de transports à Venise sont essentiellement fluviaux ne sert à rien, parce que vous avez délibérément choisi de passer quelques jours dans cette ville.
Il en va ainsi des problèmes et des circonstances de la vie: la plupart, même à priori défavorables, sont une question de choix. Celui de votre âme.
