Certains problèmes qui vous affectent aujourd’hui peuvent remonter à une vie antérieure. Toutefois, l’origine de la plupart d’entre eux se trouve dans votre vie actuelle.
Comme nous avons vécu de nombreuses vies, nous portons les problèmes et les traumatismes d’une existence à l’autre, jusqu’à ce que nous les résolvions.
Et nous devons répéter les mêmes situations, jusqu’à ce que nous en apprenions les leçons.
Pour soigner le présent, il faut souvent plonger dans le passé.
Mais vous n’avez pas forcément besoin de remonter très loin dans le temps et faire une régression dans les vies antérieures: l’origine de la plupart de vos problèmes et de vos difficultés se trouve dans votre vie actuelle.
L'enfance: la source de nombreux problèmes
Je me souviens de Karina, une cliente qui avait l’impression de faire du sur-place dans sa vie. Elle se plaignait aussi de ne jamais parvenir à mener à bien ses différents projets, de manquer cruellement de confiance en elle-même, d’éprouver de grandes difficultés à s’intégrer socialement et d’avoir une vie amoureuse inexistante.
Persuadée que son problème devait être lié à une vie passée, elle a voulu faire une séance de régression.
“L’origine de la plupart de vos problèmes et de vos difficultés se trouve dans votre vie actuelle.”
Grandir avec un traumatisme
Sitôt la session commencée, elle est remontée à l’origine de son problème, dans sa vie actuelle: quarante ans plus tôt, sa mère, comme le font des centaines de milliers de mamans, l’avait placée dans une crèche afin de travailler durant la journée.
Pour Karina, petite fille de trois ans à peine, cette séparation momentanée a été vécue comme une rupture définitive. Se sentant abandonnée par sa mère, elle s’est recroquevillée sur elle-même, refusant d’interagir avec les autres enfants de la crèche.
Une croyance erronée
Cet épisode, pourtant à priori banal, a donné naissance à la croyance erronée suivante : « Je dois être une mauvaise personne, puisque ma mère m’a abandonnée ».
Cette croyance s’est implantée avec tant de force que Karina, dans sa vie d’adulte, n’a cessé de pratiquer l’autosabotage. Dès qu’elle était sur le point de concrétiser un projet, inconsciemment, elle faisait tout pour le faire échouer.
De même, elle refusait, toujours sans le savoir, de cultiver des relations sociales ou amoureuses, pour ne pas être blessée à nouveau, comme durant son enfance.
